Il y a un gouffre entre le moment où l’on décide d’écrire un premier roman et le moment où il est finalement publié. Le trajet d’un bord à l’autre peut être brutal au niveau émotionnel. En prime il y a la solitude, et en même temps la nécessité d’avoir une foi inébranlable que cette solitude n’aide pas. Je n’ai réussi à faire ce trajet que grâce à un certain nombre de personnes qui m’ont prêté leur foi quand je n’en avais presque plus. Comme la technologie décrite dans Carbone modifié n’existe pas encore, je ferais mieux de remercier ces compagnons de voyage tant que je peux encore le faire parce que, sans eux, je suis pratiquement sûr que Carbone modifié n’existerait pas non plus.
Donc, par ordre d’apparition :
Merci à Margaret et John Morgan pour avoir réuni le matériel organique originel, à Caroline (Dit-Dah) Morgan pour son enthousiasme avant même qu’elle sache parler, à Gavin Burgess pour son amitié quand ni l’un ni l’autre n’étions en état de parler, à Alan Young pour son engagement sans faille lorsque parler était impossible, et à Virginia Cottinelli pour m’avoir donné ses vingt ans lorsque j’avais presque usé les miens. Et puis la lumière, au fond d’un très long tunnel : merci à mon agent Carolyn Whitaker pour avoir accepté de lire les épreuves de Carbone modifié, non pas une, mais deux fois, et à Simon Spanton chez Gollancz pour être l’homme qui a rendu tout cela possible.
Puisse la route venir à la rencontre de vos pieds,
Et le vent souffler toujours dans votre dos.